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Le texte est magnifique et la métaphore extrêmement forte (me donne envie de dessiner).
Mais cette métaphore justement me paraît inadéquate avec ton vécu ; ou bien est-ce quelqu'un d'autre que tu racontes ?

filo a écrit:

Le texte est magnifique et la métaphore extrêmement forte (me donne envie de dessiner).
Mais cette métaphore justement me paraît inadéquate avec ton vécu ; ou bien est-ce quelqu'un d'autre que tu racontes ?

Le démarrage de ce texte est ce putain de confetti d'avant-hier nuit, et le détournement brutal de la chute de l'histoire, par le personnage lui-même totalement fictif.
Cette manifestation intempestive d'un personnage que je venais de créer, dans une histoire que je créais, moi-auteur-manipulé par l'inconsistance dudit personnage plus si tellement inconsistant puisqu'il a eu le dessus, m'a tenaillée tout hier, au point de faire naître ce texte in-décision.

Il n'y a donc à voir avec mon vécu que ce que tout ceux qui écrivent vivent un jour où l'autre, lorsque les personnages qu'ils inventent choisissent eux-même leur direction au mépris de celle que l'auteur avait décidé d'emprunter.

Tu noteras que dans le texte ici présent, le personnage principal est "le bic". C'est lui qui hésite, et qui va choisir.

Une sorte de revanche teigneuse sur le confetti d'hier.


Au passage, merci pour ton com, et si vraiment tu dessinais à partir de ce texte, je serais honorée de voir ton oeuvre en bel écho.

Je retiens la force brute de ce texte, mais je sais qu'il me manque quelques clefs pour l'apprécier entièrement. Alors je l'apprécie les yeux fermés.

Brrr... il fait froid dans le dos ce texte. Un texte de banlieu ? Je n'ai pas non plus toutes les clefs mais j'aime ton idée d'avoir "scindé" ton texte en deux en conservant les deux morceaux pour en faire deux différents.
Mais j'ai toujours pas vu le piano... Je sors, je sors...

Les clés, c'est un règlement de comptes entre un personnage fictif de ma création sur les deux versions du confetti (dans la section prose).

Non, non, il n'a pas à faire froid dans le dos. J'ai planté le décor : deux rails. Puis "le bic" personnage principal, se demande quelle histoire il va écrire autour de ces deux rails. Rien que de la fiction, encore une fois, en interaction avec "le confetti" et "l'autre confetti". Un contentieux entre "l'auteur et un personnage qui lui échappe", en quelque sorte. Ou encore plus clairement, un thème qui concerne tous les auteurs, quels qu'ils soient.