Et depuis.

Et depuis
j’ai posé le reste de ma vie sur les traces de tes pas
en douceur

dans l’oubli
porte ouverte.

Démantelée par la force brutale des marées
je demeure

couchée

perdue à l’ombre des vagues miraculeuses
qui tournent les anneaux d’argent de mon corps.

A toi.

Offerte.

Tu viendras

dans le scintillement du matin
vainqueur et démuni et ravi

traversé par le murmure des lames blanches tu
me porteras sur la vague

n’est-ce pas ?

Demain.

Mon frère d’armes.

J'aimerai être ce frère d'armes. Juste pour le plaisir de recevoir de tels mots.

Juste la répétition des "et" dans "vainqueur et démuni et ravi". Un seul n'aurait-il pas suffit pour garder la fougue ?

"perdue à l’ombre des vagues miraculeuses
qui tournent les anneaux d’argent de mon corps."

pareil que dame lulu mais moi j aime j aime cette répétition des "et", cette grande insistance!

Etrange, des femmes encore... qui aiment. Je crois que je vais finir par me recycler... Définitivement ! Merci.

margo a écrit:

Etrange, des femmes encore... qui aiment. Je crois que je vais finir par me recycler... Définitivement ! Merci.

ts ts!
ah non!
les posts se font rares, mais le plaisir est toujours aussi vif!
merci margo!
mick

frère d'armes ou frère de larmes...il viendra bien.
Il suffira de lui dire encore des mots comme ceux-là.

Ton écriture a un rythme qui transporte...le frère d'armes n'a d'autre choix que de te suivre.

Je l'ai lu comme un drapeau blanc. Et découvert avec stupeur la chute de ta poésie. En phase, quoi.