Dénivellement.

Par les cris sauvages, débarrasser l’espace.

La plèbe crache les sédiments.

Dans le ventre : soulève-là !

Lève-là !

Lève la Pierre.

Jusqu’au jaillissement : retour à soi.

Reprendre sa marche.

Débrancher les prises du cœur.

Revenir : là.

Le grand serpent d’airain tape le sol.

Craquement dans le creux de l’œil.

Couvrir le jour de pleurs comme on détache un condamné.

Animale, je m’envole sur l’onde nouvelle.

Paramétrique.

INVISIBLE, désormais.

"Animale, je m'envole sur l'onde nouvelle.
Paramétrique."

Cela me plait et cela me fait rire aussi....

Merci.

Cette lutte bien décrite prête à sourire par ses allures de mise en scène théâtrale ( un peu comme un exorcisme ou une thérapie). Que ne faut-il pas faire pour chasser ses démons ou ses douleurs !

"Revenir : là"
Oui, juste là !

Je comprends en revanche moins le dernier vers. Pourquoi invisible au bout du compte ? J'aurais dit le contraire !