Comme un commun accord aux jours de solitudes qui se noient aux abords des moindres multitudes, aux communications nous avons amputé le sens et la raison pour mieux nous insulter, tandis qu’aux utopies qui condamnaient l’ersatz à la chair ennemie dorée sur des transats chaque discours enflait d’autant de probité que tout être imparfait se vante d’éduquer aux désirs insolents des affectueux désastres où le rythme affolant d’insultantes débâcles nous conduit au sursis de sentiments désuets, les mots se sont enfuis et le monde en est muet…
Sur un rocher, sans doute, à ces heures lascives où le cœur en déroute assèche la salive et nous rend venimeux quand nous sommes de trop, je finirai heureux à me ronger les os, et vous vous échouerez au pied de mes énigmes en adorateurs nés du moindre paradigme offert à vos tourments et vos chairs indiscrètes qui digèrent les vents en se pensant discrètes, mais vous n’êtes pas moi et je ne suis plus qu’un savourant votre effroi de me sentir serein, je vous laisse aux marées des aigris péremptoires aux mers désabusées où je ne puis que boire…
L’insolente tendresse a fait jouir tous les mots, sans moindre politesse, ponctuée de sanglots, et l’encre moins docile, à ses instants de doute, rend l’auteur imbécile et le cœur en déroute comme aux mièvres débats hissés à tout sommet où le public est las mais ne le dit jamais, puisque nous nous cachons des moindres vérités à tort ou à raison plutôt que d’affronter la chair meurtrie de l’autre et le sang en éclat en nous pensant apôtres et n’étant que goujats, nous violons nos désirs en y broyant nos mains et sans plus d’avenir pouvons mourir enfin…