Sur des rivages aux contours indéfinis

Comme un souffle absent aux jours d’asphyxie


Entre la larme et l’iris

La profondeur d’un puits

Où s’impatientent les cauchemars


Entre le vermeil de la peau

Et les ronces des fourrés

L’ombre d’une souffrance

Calque au fusain ses desseins ; noirs


Entre la chair et la pierre

La haine creuse son nid

Et couve la discorde qui ravine la raison

Les fissures convergent jusqu’au point d’implosion…


…Culbutis de perles sous le soleil ; incarnat


Entre la soif et la source

Sur des rivages aux contours indéfinis

Le naufragé hésite


Pourtant…


Entre les ridules du vent

Et les pliures du temps

Se glisse un timbre ; sucré

Le regard s’enivre du parfum de l’aubépine


Fleurie

J'aime beaucoup le découpage de ce poème, en particulier l'utilisation de la ponctuation. Sauf peut-être à la dernière ligne, où cela me semble superflu. Je pense que j'aurais plutôt sauté une ligne pour mettre en valeur "fleurie".
"La pureté du cristal", hum, là c'est trop évident...
"L’ombre d’une souffrance
Calque au fusain ses desseins" : àa c'est excellent !
J'aime aussi beaucoup la strophe suivante. Et la dernière strophe itou.
Ce texte mériterait un tout petit peu de réflexion pour l'améliorer, il me semble déjà très proche du très très bien...

Merci pour ta lecture Constance.

Je pense que la "pureté du cristal" est de trop...je voulais juste que ce ne soit pas trop sombre, mais la fin du poème écarte ce risque.
Je trouvais aussi que "fleurie" ainsi placé ne "collait" pas...mais j'ai été prise au piège de mon jeu de ponctuation.

Je retourne dans mes documents modifier ma poésie, et si ça me convient je rééditerai ma poésie demain.

Garance a écrit:

Merci pour ta lecture Constance.

Je pense que la "pureté du cristal" est de trop...je voulais juste que ce ne soit pas trop sombre, mais la fin du poème écarte ce risque.
Je trouvais aussi que "fleurie" ainsi placé ne "collait" pas...mais j'ai été prise au piège de mon jeu de ponctuation.

Je retourne dans mes documents modifier ma poésie, et si ça me convient je rééditerai ma poésie demain.

C'est fait !

J'avoue ne pas aimer la fin. Trop... fleurie. Mais j'adore le reste. Je me rends compte que j'aime de plus en plus te lire.

"Entre la soif et la source
Sur des rivages aux contours indéfinis
Le naufragé hésite"

Chaque mot bien pesé, il pèse à son tour.
Il se dessine sombrement comme un acte accusateur.
Pourtant….
La dernière strophe apporte la note optimiste …
Heureusement.
Cordialement Solweig

L'optimisme peut-il émerger malgré la souffrance ?
J'ai écrit des choses assez sombres ces derniers temps, j'espère revenir à plus de légèreté et réussir malgré tout à ne pas "tomber" dans la supercialité.
Merci pour vos lectures...elles me font avancer.