Dépassement des lignes obliques : perpendiculaires, pendantes, saignements.
Ils parlent la bouche close.
Assis, attablés, le regard pétri de miel et bile et pleurs rentrées.
J’accompagne la courbe sous l’œil humide du chapeau, sous la cloche muette d’un ciel… qui nous tuait.
Je ne lâche pas ta main.
Nous avançons cachant nos pas dans l’angle mort.
Quand tourne la roue des sons.
Ils ne voient pas; ils sentent, tels des bêtes.
Passer par-dessus l’étang pâle des lumières tristes.
A coups de bornes et d’édifices nauséabonds, ils frappent.
Crachent des vipères par les yeux.
Mais nous passons, sur la portée musicale nous posons, nos pas.
Tu verras.
Nous danserons.
Bientôt.
Par delà la nuits des naufragés.