Hélianthème

A la base le titre ne m'a attirée, je crois que c'est le mot Toussaint qui me gêne un peu, toute sa connotation. Après j'aime bien même beaucoup le texte avec une mention particulière pour ce ressenti qui s'exprime enfin
"Elles sont pourtant belles ces fleurs !" au milieu d'une atmosphère doctorale.
J'aime bien le dernier vers dans sa pensée mais je ne saurais dire pourquoi la forme me gêne.

J'ai changé le titre.

J'ai toujours aimé les chrysanthèmes, ne comprenant pas l'usage qu'on leur réserve en Occident.

Le ton doctoral je l'ai entendu enfant et mes enfants aussi...trop longtemps. Que ne faut-il pas faire comme concessions par "amour" pour les aînés !

Je reconnais que le derrnier vers est bizarre, il offre plusieurs lectures.
Dois-je expliquer mon intention ?

Le rythme, ou plutôt l'absence de rythme, me perturbe beaucoup dans ce texte. As-tu songé à le modifier pour en faire de la prose, un texte poétique, tout simplement ?
Dans la 2è strophe, la répétition de "petit" me semble lourde.
Et le manque de respiration dans la dernière phrase fait douter du sens.
Un peu plus de musicalité permettrait d'exploiter les bonnes idées de ce texte.

Pas de rythme, c'est ma façon de ressentir cette période de l'année, froide et plate avec ces souvenirs de Toussaint.
J'en suis toujours à me demander que faire pour rompre cette perception.
C'est la première fois que je le dis en mot...c'est peut-être un premier pas.

J'ai vu la répétition après coup, je corrigerai;

Pour le dernier vers, il me plaît ainsi.

Je revois mes fils quand ils allaient sur la tombe de mon grand-père alors que nous accompagnions ma grand-mère (morte centenaire), ils ne pouvaient s'empêcher de jouer avec ces graviers blancs, un petit sac tout frais acheté pour l'occasion. Il y avait un tel décalage entre leur désir de bouger, de vivre et ce respect imposé au souvenir - ce temps arrêté -.
Pourquoi les enfants ne pourraient-ils pas courir avec des petits cailloux blancs au fond des poches, des petits cailloux qu'ils trouvent beaux, comme les plumes ramassées en promenade ou les coquillages de la plage...

J'aime l'explication que tu donnes à ton texte, l'intention.
Le problème c'est que l'ayant lu, je ne l'ai pas comprise ainsi, et c'est dommage.

C'est le risque lorsqu'on explique. La poésie devrait se suffire en permettant au lecteur de greffer sa propre sensibilité sur celle que l'auteur tente d'exprimer par ses mots.
Il faut que je me garde de trop d'explications.

Merci pour ton passage Lucaerne.

J'avais saisi le sens, même si la forme me laisse un peu dubitative.
Et j'approuve, les chrysanthémes sont des fleurs magnifiques, j'adore ces grosses boules, les rares à fleurir encore à cette date, D'où leur assimilation aux cimetières, certains refusent d'en avoir dans leur jardin parce que "fleur des morts", voire porte malheur... et objet d'une exploitation commerciale...
J'aime bien les cimetières, mais pas l'obligation d'aller fleurir une fois par an...
Le Père Lachaise en face duquel j'ai grandi était pour nous enfants un vaste terrain de jeux, malgré les rouspétances indignées des mémères et les cris des gardiens!