Tchin-Tchin

Je l'ai commenté, non ?
Alors je t'en ai dit le bien que j'en pensais.
En général, je trouve le nouveau cru vestale très exceptionnel. Tu écris des choses que j'aimerais avoir écrites moi... au point que je me dit qu'il n'est pas besoin de songer à reprendre la plume : tu le dis déjà, et de telle façon qu'il semble inutile de vouloir s'y mettre.

Constance, nous en avons déjà parlé à noël dernier. C'est la douleur qui m'a fait écrire tout ce que je publie sur le cercle en ce moment. Mais il a fallu du temps pour qu'elle mûrisse en se déchargeant un peu de sa colère. J'ai eu cette période vers mars, où j'écrivais trois poèmes par jour sans pouvoir m'arrêter, c'est comme si j'essayais de me libérer d'un très lourd fardeau.
Mais toi, tu ne peux te remettre en cause ainsi, tu as écrit de petites merveilles, quelqu'un m'a dit récemment, il se dévoilera peut-être, avoir été impressionné par l'un de tes écrits lu sur ton blog.
Tu as une écriture éblouissante, tu nous as fait découvrir des perles d'une grande sensibilité. j'en ai citées quelques unes
Je ne sais pas si tu vas te remettre à écrire, on ne peut pas te forcer, cela ne dépend que de toi, de tes ressentis. Tu as répondu à un défi une fois, j'en ai été touchée "les droites assegmentées" et je crois que l'un de mes plus grands plaisirs serait de te voir écrire de nouveau.
On peut relancer les défis comme sur la quadrature du cercle. Mais ne dit pas cela, je suis certaine que bien d'autres ici aimeraient te relire.

Sinon oui, tu m'as parlé de Tchin tchin en mp.

Comme quoi l'humain est étrange : c'est la douleur qui t'a fait écrire autant, c'est la douleur qui a coupé mes ailes poétiques. Je n'ai pu écrire que dans le bonheur, tu as toi même écrit des textes d'une beauté renversante dans l'exorcisme de ton chagrin.
Je n'aurais jamais souhaité que tu vives cela, malgré le cadeau si précieux de tes poèmes. Et rien ne pourra me pousser à écrire à nouveau, à part moi.
Heu, et sinon, tu as appâté ma curiosité : qui a été impressionné, et par quel texte ? C'est que je suis rudement curieuse...

Oui nous en avions parlé, je me souviens. En tout cas si tu te mets à écrire, je serai là, présente

Alors IL viendra se dénoncer je pense, je ne veux pas le faire à sa place...C'est quelqu'un inscrit ici qui te livrera lui-même ses impressions.

je suis bouleversé par ce que tu écris, Vestale. C'est d'une grande maturité cette douleur sublimée. Merci. Seul le titre m'indispose un peu: il ne me semble pas dans le fil conducteur du poème.
Votre dialogue m'a fait réfléchir aux émotions qui m'amenaient à l'écriture. Elles sont parfois issues de la souffrance, parfois de la joie, surtout liée au spectacle de la nature...pour ce qui est de la joie liée aux humains, les émotions se font rares.

Moi aussi j'ai écrit pour ne pas mourir, je crois. C'est vrai que tes poèmes Vestale, sont d'une matière toute particulière, comme du plomb qu'on changerait en or...

PS : Il ne nous reste plus qu'à souhaiter "Constance
heureuse" afin de retrouver la joie de la lire à nouveau.

Un poème digne de saison, planté bien comme un arbre dans ce
temps. J’aime - Solweig

Une douleur tellement pudique, et ce mélange entre la souffrance humaine et l'infinie nature. Très beau !