VOIES SANS CHEMIN
Qui donc es- tu, homme ou image ?
Je ne fuirai plus la lumière
Elle a des yeux qui te ressemblent.
Le train n’a plus de terminus,
Seuls les oiseaux savent la route
Et tant j’aime, je les suivrai.
Par la boussole sans aiguille
Glissant sur un solénoïde
Ils me font signe d’un coup d’aile…
Joueur, tricheur, de tes mains fièvre
Tu as brouillé toutes les cartes.
Les jeux éparpillés esquissent un labyrinthe,
Je dois rouler au point central.
Debout au cœur de l’illusion,
Elle se dissipe. Tu es là…
Qui donc es- tu, aiguilleur ou jongleur ?
Ami, amant, passeur passager.
Je ne fuirai plus la lumière.
Je débarque de la gare avec ce texte (écrit dans le train) questionnant les cheminements, et je trouve que pendant mon voyage Filo poste "Itinéraire" et Garance "Sans Voie".
Les voies de la poésie se croisent à l'infini des routes de chacun!