Angélisme

Le genre en berne
Comme une ombre autour du regard
Jeux de miroirs, clair de taverne
Et ces quelques traces de fard
Dominique
Ton épiderme d'Aphrodite
Me malmène, il palpite si proche
Lorsque tes bras nus dansent
Imposent le silence où leur étrange grâce
M'emmène, moi le paumé du soir
Le dézingué du comptoir
Et mes yeux fatigués d'échapper à leur poche
Se reposent sur toi
Sur ta chemise blanche
Fendue comme des lèvres qui viennent de sourire
De leur voix grave emportant verres et plateaux
Tous ces petits bouts d'habitude
De voiles sur ton corps dont je devine l'âme
Différente des autres.

Peu importe le reste
Ce que l'on dit autour
Je m'en sortirai grâce à toi
Tu ne le sauras pas.

Hé bien voilà de la poésie !
Ça me parle, je dirais même que ça chante.
Serais-tu musicien ?

Bienvenue dans le Cercle !

Une belle entrée dans le Cercle, à suivre!

Merci pour votre accueil, c'est tof comme on dit chez moi.
D'autant que rentrer dans un cercle, a priori, c'est pas simple

J'aime la musique plus que je ne pourrais l'écrire

Merci encore

L.

merci à toi pour ce très beau texte et bienvenue.

Bienvenue dans notre cercle, j'aime aussi cette entrée en matière.
J'y trouve un balancement dans le rythme, un scandé nonchalant, quelque chose d'effectivement musical.

Jeux de miroirs. Une âme sensible dévoilée. Séduisant !

Cordialement Solweig

Eh bien merci, c'est sympa à vous.

Suis pas un stakhanoviste de la plume ou du commentaire, je m'en excuse déjà

A+

L.