J'étais un bébé

L'évolution d'une vie, l'anaphore souligne bien l'envie de retourner à la quiétude de l'enfance!
Mais le dernier vers est trop prosaïque à mon goût "qui voudrait retrouver son sommeil et ses sourires d'antan, ça peut être dit autrement, plus "poètiquement"?

Très très intéressant, et assez loin de ce que tu écris "habituellement". Je mets entre guillemets, parce que chez toi, rien n'est très habituel...
L'idée de progression est excellente, et bien que déjà utilisée, tu t'en sers avec doigté.
Bémols :
Je trouve que toute cette phrase n'a pas d'utilité : "de celui que j'étais ?". Elle alourdit l'ensemble. Mais même si elle explique ta pensée, si elle précise des choses, et donc a un sens, je trouve que la poésie n'a pas forcément à expliquer les choses. Laisse nous deviner, et progresser à notre rythme.
Et même remarque que Mo' : la fin est trop prosaïque, tu n'as pas besoin là encore de proposer une fin aussi matérielle.

Merci les filles, je vais retravailler ce texte écrit voici quelques mois.
Encore oui le thème récurrent de l'enfance.
Hm, j'aime bien ton merdouille constance

Oui, j'aime aussi ce procédé pour le thème de l'enfance perdue.

Merci, et dis-nous quand il a quitté l'atelier !

L.

Vestale, original ces vers qui grandissent en répétition au fil du temps et qui collent si bien au poème : ils me font en effet penser à ce jeu de devoir répéter une phrase tout en rajoutant une choses à chaque fois ("je vais au marché et j'achète ...").

Beaucoup mieux, donc extrêmement bien.
Sauf la fin (scrogneugneu, elle exagère la constance), toujours trop évidente, donc plate : j'aurais mis, tout simplement, "et demain...?", voire même : "et demain..." sans ?

C'est marrant comment tu passes les étapes intermédiaires: l'adolescence, par exemple. Du coup je reste sur ma faim.
Et j'aime bien ces répétitions comme des ritournelles, une comptine.

J'ai mis et demain...Constance, voilà
Geho justement, je ne voulais surtout pas aborder l'adolescence non pas pour montrer que le temps passe vite, ni les étapes de la vie pour aboutir à ce que l'on est, à ce que l'on sera, mais chez moi cet éternel retour, ce regret de ce que j'étais quand j'étais enfant ou bébé de 2 ou 3 ans car j'ai des souvenirs très lointains, beaucoup d'images. J'ai d'ailleurs bien plus de souvenirs de mon enfance que de ces 5 dernières années. Et plus le temps passe moins je me souviens de ce qui est récent, plus je me souviens de ce qui est lointain, devenu tellement inacessible.

La construction est très intéressante et suggère bien la croissance de l'être.
Une fin sobre était en effet bienvenue.