Aux portes du rêve

Gudancowka aux portes
du rêve


De l’ange à nouveau
Sentir la caresse duveteuse
De promesses ailées

Louanges séraphiques en symphonie
Berçant la verdure du jardin des délices
Propension au bonheur


Quand le repos et la sérénité
Partent à l’assaut de l’âme
Habitante subtile de l’âtre
La flamme danse sa bourrée
Au son du bois qui craque


L’accueil est ici fantastique
Dans un océan de douceurs


Sous les frondaisons
Une autre chanson s’exprime
Chuchotement d’une rivière qui bruisse
Exhalaisons odorantes de fleurs


Un regard perdu ricoche
Et revient en écho
Le philtre de la terre mère
Engourdit le voyageur


Le bruit et la fureur
Le souffle putride de la ville
Trépassent
Un parfum subtil et délicat
Flatte la narine
Règne en ces lieux un je ne sais quoi


Même le soleil éteint
Semble radieux


Sur cette enclume se forgent
De nouveaux espoirs
Rares restent les vrais amis
De mes lèvres s’échappe une prière
Emportée au vent
Comme un bien précieux


Oui à Gudancowka
J’étais heureux


LOUP – 26 VIII 2007.

"La flamme danse sa bourrée
Au son du bois qui craque"

J'ai senti l'odeur du feu de bois...

Je comprends et j'aime sans compter.

Merci, cette fois encore.

L'univers de tes anges à une adresse précise. Pas d’erreur, c’est
bien là, que tu nous invites goûter ton bonheur à Toi.


Les images opposées – tantôt assombries, tantôt douces, ne
font que renforcer ce climat très spécifique de tes poèmes. J’apprécie le ton « heureux »
de celui-ci. Tu restes égal à Toi-même dans ta poésie et tu gardes bien le gouvernail
bien positionné.


Bises Solweig

Quelle douceur...
J'ai vu cet endroit, j'ai respiré les odeurs de cette nature et de ce "jardin des délices", je me suis reposée dans la paix retrouvée.
Merci de ce moment si délicat.