Anesthésie

j'ai trouvé ça bien tourné. Peut-être que j'aimerais un peu plus de condensé dans ton expression. Enfin sur certains passages seulement. D'autres le sont .

Je pense que tu parles d'aération Geho car avec le mot condensé, je ne vois pas ce que tu veux dire (?)
Peut-être dans la première et la deuxième strophe, mais je ne suis pas certaine que d'autres césures soient justifiées.
Quant à la ponctuation, je ne souhaite pas trop charger non plus. Je voulais faire ressortir la douceur d'un visage dans un paysage gris, mais un paysage multiple (humain, panoramique...).

je m'explique: condenser, j'entends réduire les phrases au minimum, un peu comme simplifier en maths. En général, ça donne de la force au propos et ça évite les répétitions de:" que, qui, et" , etc. Tu vois ce que je veux dire comme ça?
Margo est une spécialiste du genre. Mais j'avoue que je trouve qu'elle va des fois au-delà de la limite, ce qui rend son texte presqu'hermétique.

Ah oui, je vois ce que veut dire Gé.
Effectivement, répétition de "qui" et "que".
Mais le reste me semblait si bien écrit que je ne voyais pas le problème, c'est juste en relisant que je m'en suis rendue compte.
Très belle fin, sinon, on ne peut mieux...

Ah ok, je vois ce que tu veux dire, mais encore une fois, je vais justifer car justement je souhaite que le message soit accessible à tous et par la négation.
Il s'agit ici d'une muse du passé que j'ai revue, une muse qui n'est plus la même ou si la même. Et je veux montrer que c'est moi qui aie changé, qui n'aie plus le même regard. Donc, il vrai, beaucoup de que et de qui.
peut-être changer "une ville qui se fait vieille" mais j'aime bien l'image donc..à méditer

Mmention pour la dernière strophe!
Les "qui/ que" moi non plus, en première lecture, j'avais pas remarqué, mais, même soulignés, ils ne me gênent pas!

En tout cas j'aime beaucoup l'idée d'opposer les multiples "Menteuse, menteuse" avec le "Je ne mens pas". Et aussi certaines tournures que je trouve particulièrement libres et poétiques.

Pour moi aussi, mention spéciale pour la dernière strophe !!!

La muse s'amusait, mais rit bien qui rit le dernier

Très bel univers encore une fois que tu déploies sous nos yeux

Des tournures que j'aime :

sur le balcon céleste
un coup de baguette tellurique...
l'insaisissable que je ne veux plus saisir...
au delà des entrelacs (lacs) sous-marins...
quiétude du silence...


Mais ce que je vois surtout ce sont les répétitions, voulues bien sûr, ou involontaires, que ce soit dans les mots :
Menteuse, menteuse...
doux doux doux...

ou dans les sonorités :
le goeland qui faisant la manche
dans la danse du vent d'automne (6 fois an/en)...
au delà des entrelacs (la)
l'insaisissable que je ne veux plus saisir...

ou dans une répétition visuelle :
d'une ville qui se fait vieille (ille)...
au delà... (répétition visuelle et sonore, il y en a d'autres)...

Et puis ces quelques vers sur les couleurs et la répétition des 'il y a' (x4)...

Mais cela ne me gène pas, au contraire, je m'y complais.
Bon juste question : pourquoi n'y a-t-il pas de majuscule en début de vers ? Est-ce voulu ?
Beau texte je trouve au final...
Et le final, justement, si savoureux.
Je continuerai à te lire, donc !

Bonne année Vestale, heureuse d'avoir fait ta connaissance.