Au revoir LoukiPrononcer ton nom éveille tant de souvenirs
Déjà
Au-delà des peines je te vois revenir
En toute bonhomie
En toute majesté
Avec cette allure tranquille de celui qui se sent aimé
Douze années de ma vie
Douze années de la tienne
Infinie tendresse
Heures de câlins envolées en fumée
Ne me sont restées que des cendres
Jetées au vent mauvais d’une mort soudaine
Je t’appelais Louki tu étais mon fils
Tu étais mon frère et surtout mon ami
Mon compagnon de solitudes
Tu ne disais jamais rien seul ton regard affirmait
Tu comprenais
Je t’appelais Louki
Tu n’étais pas un homme
Non
Juste un chat
Bastet t’a repris
Dans le sillon de la vie protège nos semis
31 VIII 2007 – LOUP.