Vois tu

Thierry celui là est sublime, un délicat et émouvant jeu d'ombre et lumière

Subtil et fort, juste un regard.
J'aime beaucoup la photo.

Oui, une vraie vibration secrète.

La première respiration me semble étrange, c'est peut-être voulu pour éviter trop de linéarité.

Merci

L.

Je la vois si bien cette ambiguïté entre le temps qui anime et les forces qui décroissent ...
Superbe, Thierry !

Envoutant, texte et image !

Une magnifique atmosphère, il est vrai.
Cependant, j'avoue que les débuts de vers - où, et, qui, où, que, et, et,
quand, et - me dérangent un peu... ainsi que "les choses"...

Alors, ça ferait un truc très dépouillé comme ça :

"Vois-tu

Vois-tu ce vertige
Les choses se fanent
Naissent ces lueurs

Divaguent dans le lointain
Se ravive le jour

vois-tu ce passant
que le temps anime
Ses forces décroissent

Le silence appelle
Tu me regardes
Je me tais."

Ah ben j'ai voulu essayer, pensant que ce serait moche mais en fait les mots percutent tout autant je trouve. Et c'est beau.
Voilà

Cela devient un autre poème.
Il a ainsi perdu la touche toute personnelle de Thierry.
Je n'avais pas laissé de com. sur ce poème. Je préfère la version d'origine, elle me laisse le temps de voir, de comprendre, d'être touchée par cette présence. Un poème court mais où les mots ont leur poids et leur importance.

Sous cette forme là, tout sens poétique et toute musicalité disparaissent. Je suis désolé, Cathecrit, mais je préfère ma version. Il suffit, en le lisant, de mettre des pauses là où il faut, de le réciter très lentement, comme une interrogation. Je m'y suis essayé en l'enregistrant moi même.
Cordialement.
Thierry

Oh mais il ne faut pas être désolé, tu as bien le droit de préférer ta version ; j'ai juste voulu suivre les indications de Luca et je n'ai pas trouvé le résultat si mal, mais j'avais beaucoup apprécié ta version.
En fait, pour tout dire, les indications de Lucaerne ont fait écho chez moi car on me dit parfois que mes textes sont trop chargés (ce qui n'est pas le cas du tien)...

Moi j'aime quand tu me regardes et que je me tais.

Une bien belle plume, par ici, même si ma sensibilité m'inciterait à chercher autre chose pour éviter ces petits mots parasites que sont les "où, qui" (il en existe beaucoup d'autres, mais je ne les ai pas vus ici, donc je raccourcis la liste).

Je vois un bon mouvement doux, et la chute est exactement celle qu'il lui fallait. Oui vraiment, je trouve que deux trois petites corrections très subtiles pour ôter ces parasites, serait sensationnel. En tout cas, la qualité de l'écriture le vaudrait bien.