Y a un arbre 2

Les dessins forment comme une chorégraphie (d'ailleurs le premier ressemble beaucoup à ton image). Moi qui suis de sortie ce soir, ça tombe bien comme introduction au spectacle .

c'est normal, Nighty, ces dessins sont la suite des autres, faits à l'aveugle pendant un spectacle de danse. Et j'ai essayé avec les mots de retrouver ce que disait le thème.

J'aime beaucoup ces dessins, leur imperfection ne met que plus en valeur l'expressivité incroyable, le mouvement visible, la danse de ces lignes toutes simples.
Texte en parallèle.
Je n'ai pas compris, néanmoins, la coupure entre la 2è et la 3è ligne. Je vois bien pour les autres, cela délimite des mots différents comme "tombe/rai", mais là, "im/mobile", je ne vois pas.

J'aime beaucoup ce genre de croquis, ils expriment avec légèreté le mouvement et laissent des espaces que le lecteur peut combler à sa guise.
Le texte est intéressant, ne pas changer la forme. J'ai lu ce texte facilement jusqu'à " je tomberai", mais la fin est devenue hermétique pour moi.

Tes dessins dansent autour de l'arbre auquel tu t'identifies, juste un point "je debout?"

j'avoue que j'ai osé des choses. Apparemment elles vous interrogent.
Voilà quelques explications :
im et mobile à la ligne suivante : pour dire les deux : immobile et mobile à la lecture.
Après, les "je" suivis de substantifs ou d'adverbe, c'est comme un parallèle entre le personnage qui parle et l'arbre auquel il s'identifie ou se compare et sans phrases pour laisser ce qui manque à l'imagination du lecteur.
Je n'ai pas d'autre explication que d'avoir osé autrement.
Les dessins n'étaient pas répartis comme ça sur l'original. Je les ai découpés et remis en scène dans le cadre de la feuille avec le texte.
Merci d'être passé.

J'aime beaucoup. Les dessins et le texte, notamment ce jeu avec JE. Et le début "Y A UN ARBRE". Une gourmandise...

bravo Geho d'avoir osé

bien sûr ton texte dans sa découpe et ses oublis volontaires est difficile à lire. Bien sûr mais c'est tout son intérêt

N'est-ce pas le principe même de la poésie que de nous interloquer et de nous interroger?