Sans titre (provisoirement)
Sous le ciel de Paris tu as muré ta peine.
Fallait-il en Bretagne abandonner la joie
Et durant de longs mois te soumettre en cette geôle ?
Par quels envoûtements, d'une fleur exotique captif,
As-tu gelé d’amour sous la touffeur des toits ?
La parole que toujours tu manies avec cœur,
N’a servi que ses soupirs et ses dénigrements.
Las,
Tu écartais toute question que tu ne posais pas,
Laissant de jour en jour, la suie opacifier le carreau.
L’ombre communique avec la tristesse,
Etoile elle t’a guidé, vers une voie de solitude.
Les chats tournent en rond dans la cage d’escalier,
Et guettent à la lucarne le maître qui ne reviendra plus.
Par la route et le vent tu es revenu de nuit,
Sans bagage et sans travail tu as choisi
De donner à la liberté le visage de l’amour.
.