Voici le poème dont je vous parlais écrit par une élève de 1ère scientifique sur le thème de la ville.
La Pomme
Elle est ronde, sucrée, acidulée
La fille du pommier
Elle fait l'homme parfois
Entourée de caramel
Elle dit être amoureuse
Dangereuse tout de même dans un conte d'enfant
Pour l'eau-de-vie
Elle change son allure
Elle est le tout
Cette pomme écarlate
Une cité à mes yeux
Mon rêve s'en empare
Où se mêlent et s'entremêlent
Les guimbardes d'or
Par milliers elles roulent
Elles roulent éternellement
Le jour et la nuit
Dans une loge de la pomme
Les lumières ont place, surpassent
les affiches démesurées
le gigantisme s'y imprime
Faisant d'elle une attraction
Qui déclare des messages personnels
Aux jolis cœurs
Âme sœur du cinéma
Muse des peintres et des poètes
Berceau des rencontres
La tendre pomme
Où trainent et se promènent
En bas des hauteurs, tours et monuments
Faîtes d'aluminium et d'acier
Les gens, le monde
Les sirènes bruyantes
Qui chantent contre les crimes
Font disparaître le sourire de la pomme
Elle qui est si vive
Elle qui ne dort plus,
Désormais, douce comme elle est
Doit faire face aux armes
La pomme sensible et apeurée
Le soir, dans le vent de l'automne
Les néons l'éclairent
Communément dansent les êtres
Dans les fêtes et boîtes de nuit
On écoute ses battements
Qui s'accélèrent
Puis on se laisse emporter
Enivré par les sons de sa respiration
Je m'y noie et me réveille
Je ne vois plus que mon reflet
Mon visage pleure sur cette pomme
La cité a bien grandi
La pomme a bien muri
Mais si je l'esquisse, plus de désir
L'idéal n'est beau qu'en rêve
Ma pomme n'est pas un fruit