Symphonie.

A l’ombre des nacelles
Passerelles immenses
Signifiantes-

Elle désaltère « l’esprit ».

Belle envolée
Belle comme l’amour.

Sa robe s’habille de perles.

Dérivant au sillage de l’ombre
Un navire irréel pose ses voiles.
Dans les nues. Dans les nues.

Merveilles au cœur des orages !
Merveilles !

Quelle est douce la pluie de mai !

Nous marchons, oui, nous marchons.
Nous marchons.

Je le trouve étrange, ce texte. Encore qu'un texte de margo et étrange, voilà deux mots qui vont bien ensemble...
il commence mystérieusement, puis il se réduit, se simplifie, se répète.
C'est étrange, on dirait que tu répètes quelque chose qui t'échappe, comme si tu ne voulais pas qu'il risque de s'évanouir. L'impression est intrigante, presque dérangeante, comme si l'esprit errait.

Moi, j'y vois presque une promenade d'élégantes en crinoline, d'un pas lent qui apprécie le moment. Un moment intime en tous cas.

(quand à l'orage de mai que je viens de me prendre sur la tête, je peux t'assurer qu'il n'avait rien de doux )