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Fidèle Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 19/05/2010

Je te sais embrun fragile

Toi, la vague dit sauvage

Lorsque ton élan s’écrase

Face au rocher de basalte.

Je te sais si voyageuse

Toi qui heurte les rivages

Et dévaste tout sillage.

Coléreuse tu dévores

Nos pauvres marins qui dorment

Au calme dans ton antre bleu

Pendant que le Fou de Bassan

Clame l’île que tu mouilles.

Je ne crains ton puissant gouffre

Car je te sais si fébrile

Quand tu attaques mon rocher

Devenu ton seul obstacle.

Mer, tu auras beau t’acharner

Mon bastion est plus aguerri

Que ta menace d’emporter

Celui qui ose te défier.

Prophète Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007

Un texte intéressant, je vois peu à y redire apparence Icon_biggrin

Juste cela :
"et efface...", la sonorité n'est pas très heureuse.
Le mot "souffleur" parait étrange, tu voulais dire quoi ?
L'adjectif "renforcé" dans la dernière strophe n'est pas très adroit, et puis cela fait 4 terminaisons en "er" ou "é", c'est un peu beaucoup.
Beaucoup de bonnes idées sinon, et une sensibilité appréciable.

Fidèle Nombre de messages : 55 Date d'inscription : 19/05/2010

merci constance!!
après réflexion j'ai modifié souffleur par gouffre, renforcé par aguerri et efface par dévaste!!

un souffleur, chez moi (à la Réunion) est une vague qui heurte un rocher... son éclat forme ce qu'on appelle un souffleur en fait!

Guide Nombre de messages : 600 Age : 61 Date d'inscription : 23/11/2009

Contente d'avoir appris ce qu'était un souffleur. Peut-être tu aurais pu garder l'idée de souffle ?
Dans tous les cas, j'ai apprécié cette description poétique de la mer.

Prophète Nombre de messages : 4029 Date d'inscription : 07/07/2007

Merci de la précision.
Je ne savais pas que tu habitais la Réunion. Un magnifique endroit, et des gens tellement charmants et vraiment accueillants, c'est assez rare pour le souligner.