Monsieur et Madame

Monsieur et Madame suivis d'ombre
Madame et Monsieur dans la ville entre les bals perdus
Entre les musettes entre les violons
Et les accordéons bien maigres
Et les danseurs lunaires
Et les fanfares obèses et la batucada
Et les guitares rêches...

C'est la fête c'est ça ?
Monsieur et Madame sont quand même suivis d'ombres.

Retournons
Oublions les ombrés
Là-bas on danse on fait des cercles et des quadrilles
Demain seuls les admis saisiront des mains connues et intéressées
Bien repassées
Pour des rondes très raides
Et des rondes ensournoisées.

Eh bien cette forme est pour le moins déconcertante, je dirais, peut-être un peu floue à dessein, comme la photo.
Les deux appellent au rêve...

Et bien avec ce poème, fini les ronds de jambes et le sournoiserie. Qu'on se le dise ! Ce poème a quelque chose qui vous cloue le bec en beauté.
Et attention, c'est Mel qui mène la danse

Arf... je vais faire la "mauvaise" voix. J'aime moins que d'habitude.

Lucaerne a écrit:

Arf... je vais faire la "mauvaise" voix. J'aime moins que d'habitude.

C'est parce que t'as vu que c'est pas comme d'habitude : photo faite sans intention ni inspiration préalable, et texte jeté dessus, pas vraiment de recherche de justesse, de clarté ou de rythme. Un truc un peu à la sauvette : si on n'arrive pas à faire du net, autant mettre le paquet sur le flou, mais surtout pas ne rien faire !

Donc flou à dessein comme l'a bien vu Cathecrit

Nighty a écrit:

Et bien avec ce poème, fini les ronds de jambes et le sournoiserie. Qu'on se le dise ! Ce poème a quelque chose qui vous cloue le bec en beauté.
Et attention, c'est Mel qui mène la danse

J'aime bien, des fois... ça change de mon boulot où je passe ma journée à faire des sourires aux gens qui ont des mains bien repassées.

Hé bien moi j'aime, c'est ainsi que je vois la fête de la musique aussi sous certains aspects.
Et "les mains repassées" ça c'est de la trouvaille poétique, sans parler des "rondes ensournoisées".