Ma force

On m'a prise le bas mot
Bouche absente
Violence sans fin
Douleur du vice
et le sang,

Pourquoi

Confiance saccagée
Mes yeux fermés ont vu
Déchirure
...
De force
Tu es faible
Ma force
...
Minable
...
Te haïr
Te détruire
Sans intérêt

Moi

Petit chagrin
pétales fragiles
Lambeaux vivants de mes chairs brisées

De l'air
De l'eau
De l'amour
De la honte

De l'amour...

Et la vie qui reprend en staccato
temps ouvrier

De l'amour, oui

Hé bien, hé bien, que tout cela est dur... On dirait que tu évoques un viol.
J'espère qu'il ne t'est rien arrivé de fâcheux et que tu vas bien.

"Douleur du vis" me gêne trop, à moins que tu te sois trompé d'orthographe. Ici ce ne peut être que le verbe vivre conjugué à la 1e ou 2e personne, mais dans ce cas un italique ou des guillemets seraient utiles. Ou voulais-tu dire le vit ? Ou la vis qu'on visse ? Bref cela a ralenti ma lecture à peine commencé, et ce n'est pas l'effet recherché, je pense.

Douleur du ''vice''. C'est une erreur de frappe. Merci de l'avoir soulignée. J'ai pourtant relu mon texte, mais il faut croire que celui-là m'a échappé.

J'ai écrit ce poème à la suite de confidences fâcheuses. Ça fait du bien je dois te dire. Désolée d'avoir utiliser Le Cercle comme défoulement.

Ne t'inquiète pas je vais très bien :-)

Non non, tu peux parfaitement te "défouler" ici, la poésie sert aussi à cela.
Vrai que ce texte n'incite pas à la plaisanterie, plutôt au frisson et à une gêne que tu as su parfaitement retranscrire.

ee que j'aime moi, c'est lorsqu'on fait du beau avec du douloureux, c'est lorsqu'on émeut avec cela. Parce que la douleur, la difficulté de vivre se sont transformées en un hymne à la beauté.
Voilà, merci magicienne !

Un ressenti très fort sur un sujet très intime. C'est poignant et dérangeant comme il le faut !