L’Atlas décline les ocres rouges
cache en son flanc une merveille
Tin Mal l’oubliée s’y fondant,
discrète messagère d’autres temps.
La ligne pure enfile les arches,
l’élégante sobriété contraste l’antan
où elle imposait alentours sa dynastie,
noble spirituelle aux paroles du Mahdi.
L’esprit chemine cet autre monde
dans le dépouillement à ciel ouvert
quand le couchant caresse la voûte
d’un rai d’une grandeur passée.
Seul bruit dans le silence flamboyant
un craquèlement s’élève fièrement,
gardien de jour, le rollier réveille
son compagnon au cèdre dormant.