Résilience

Je n'écris plus beaucoup, je ne commente pas d'avantage, mais je voulais partager mon dernier texte avec vous...





Viens, mon frère, mon fils, donne moi la main le temps d’un poème, un peu plus si le cœur t’en dit. Rejoins-moi et marchons dans la nuit tombante, dans l’aube naissante, dans le cliché romantique aux végétaux inachevés. Nous discuterons des masques posés sur nos faces, des marionnettes pantelantes, et de la véritable essence de toute chose. Nous boirons le vin épicé et l’absinthe qui rend fou et nous rirons d’être vivant, émus comme des enfants. Quand nous serons trop souls pour parler encore, alors nous courrons à la recherche d’une étoile dont les légendes disent qu’elle est tombée non loin. En quête d’un ange déchu que nous ne trouverons pas, nous réaliserons que l’important aura été le chemin parcouru ensemble, et le passé, tissé de nos deux voix, ainsi que les souvenirs et rêves que, parfois, nous aurons empruntés à d’autres…

Beau texte, que j'aurais préféré présenté autrement, avec des retours à la ligne pour aérer et créer quelques silences.
Attention également 2 ou 3 fautes.
Je t'encourage à partager plus souvent tes textes avec nous, surtout lorsque tu es aussi bien inspirée !

"Rejoins-moi et marchons dans la nuit tombante, dans l’aube naissante, dans le cliché romantique aux végétaux inachevés..."

Que c'est beau!

Déjà, rien que de mettre des pauses en vers change énormément ton texte qui est très beau et poétique. Continue, Lame.
Je compte sur ton indulgence pour être intervenue dans ton texte.
Cordialement Solweig



Viens,
mon frère, mon fils,
donne moi la main le temps d’un poème,
un peu plus si le cœur t’en dit. Rejoins-moi
marchons dans la nuit tombante, dans l’aube naissante,
dans le cliché romantique aux végétaux inachevés.

Nous discuterons des masques
posés sur nos faces, des marionnettes pantelantes,
et de la véritable essence de toute chose. Nous boirons
le vin épicé et l’absinthe qui rend fou
nous rirons d’être vivant, émus comme des enfants.

Quand nous serons trop saouls pour parler encore,
alors nous courrons à la recherche d’une étoile
dont les légendes disent qu’elle est tombée non loin.
En quête d’un ange déchu que nous ne trouverons pas,
nous réaliserons l’importance du chemin parcouru ensemble,
et du passé, tissé de nos deux voix,
les souvenirs et rêves
que parfois nous aurons empruntés à d’autres…

Je rejoins les autres sur la présentation, ton texte mériterait plus d'aération pour une lecture plus confortable et une respiration naturelle.
Sinon, je ne vois pas ce que je pourrais citer de vraiment très beau, ça reviendrait à citer tout le texte, que je trouve infiniment tendre et inspiré.
Ah, j'ai oublié de dire que je trouvais fascinant le concept de résilience, donc le titre en lui-même m'a attiré comme un aimant.

Merci à vous tous, et particulièrement à Solweig, dont le découpage me parrait parfaitement adapté... merci Solweig.

Il est vrai que le texte gagne en intensité avec quelques respirations.

Après de multiple lectures, tentatives de commentaire avortées, retours, puis méditations dans l'espoir de formuler une réponse digne de tout ce que ce texte m'inspire, je me lance enfin, très en retard...

Tout d'abords pour plébisciter à mon tour le découpage proposé par Solweig qui offre au texte une résonance et une fragilité d'une beauté infinie : La première strophe notamment, qui m'avait interloquée en prose, me séduit profondément par la douceur de ses respirations en vers...
Ensuite pour m'incliner devant la délicatesse et la sensibilité avec laquelle sont abordés des thèmes aussi essentiels que la fêlure d'être vivant, et les subterfuges que l'on trouve pour la cacher, ou s'en cacher momentanément : masques, souvenirs, espoirs et rêves fous.
En temps normal, j'aurais relevé les quelques expressions et associations de mots un peu allant un peu "de soi" comme des défauts. Je ne le fait pas ici, leurs trouvant une place et un rôle intelligent et puissamment évocateur dans leur apparente naïveté.

Je pourrais encore continuer longtemps, mais m'arrête par peur de me répéter. Je reste juste touchée par la tendresse de ce texte, qui me laisse dans le coeur comme une sensation de brisure et de suspension de chute, pas désagréable, non, mais profondément douce et mélancolique.


Bravo.

oui, sur le fond, c'est bien le chemin qui compte et le partage qui l'accompagne...sur la forme, la tienne me suffit puisqu'il y a du contenu.

Arrivant encore bien plus tard, je souhaite néanmoins m'associer à l'ensemble des poètes qui t'ont commenté. J'ai beoucoup aimé ce texte, et je remercie Solweig pour la forme qui magnifie ce texte.
et merci Lame, of course.
Cath

Sans grands artifices, dans la sobriété l'émotion et la sensibilité passent

La résilience est une caractéristique mécanique des matériaux qui détermine la résistance aux chocs. Pour les aciers elle se fait au mouton de Charpy...Ici pas de choc juste une douceur qui cependant désarme....Vifs compliments. LOUP.