Triptyque lacrymal

Le vent éparpille

Le flou insouciant

A la croisée des chemins

De brumes adolescentes.



Les bleus s’assombrissent

Et tournent aux ombres

Les yeux se plissent

Aux nostalgies sans nombre.



Et ce vent fou

Qui porte le silence

Ne comprend rien

A ce qu’est l’absence.


§§§

29/07/10

C'est très beau et sensible, nighty, j'ai beaucoup aimé ce texte.
J'y verrais quelques petites améliorations, peut-être, comme ceci :
"Le flou insouciant"
"De brumes adolescentes."
"Et tournent vers les ombres
Des yeux qui se plissent"
"Ne comprend rien
A ce qu’est l’absence."

Incapable de la moindre critique constructive, je ne fais que lire et me laisser porter par la beauté de tes mots et au plaisir brut de la lecture ^poétique. D'autant plus quand j'aime le style d'écriture de l'auteur.

Merci Cath et Constance.

Je comprends tes suggestions, Constance, mais la 2ième change le sens car ce sont les bleus qui deviennent ombres. Le rythme de la 3uème me semble meilleure ainsi. Merci pour ton aide .

Pour l'info, à la base, il ne s'agissait que de quelques phrases jetées sur papier à des dates différentes. En les relisant, je les les unie en un poème les découvrant faites pour être ensemble, d'où le titre.

Bises !

moi j'aime bien aussi.
Un petit bémol sur l'emploi des qui que (je fais ma Romane).

Tu as raison, Geho, je n'aime pas non plus. J'ai voulu faire une retouche en me servant des idées de Constance, mais je n'avais pas relu le poème en entier. Du coup, je supprime ma correction et donc un "qui".
Merci à toi !

PS : et si je dis "et ce vent fou porteur de silence" ?

j'aurais écrit :

Et ce vent fou
Dispersant le silence (ou égaillant, je préfère)
Ne comprend rien
Au fond de l'absence...

égailler ou disperser poursuit l'idée de folie et "au fond de l'absence" dit la même chose que "à ce qu'est l'absence" sans employer "ce que" et le verbe être, généralement très employé déjà. Et le mot fond dit bien que l'absence est quelque chose en creux, donne l'idée de profondeur.

Dans la première strophe, je changerais "chemins" par un mot d'une syllabe pour que la strophe coule mieux à la diction ( lacs ou champs ou liens, j'aurais ma préférence pour liens, mais champs va mieux avec brumes à moins d'écrire : liens aux brumes ado...). A toi de voir comment ça sonne mieux à ton oreille sans perdre le sens que tu voulais.

J'aime beaucoup, même écrit ainsi.
La dernière strophe, laisse la décanter et les mots s'ajusteront un matin d'inspiration.

Gé, disperser (égailler me semble trop joyeux de sonorité) apporte une l'idée de faire disparaitre le silence en l'éparpillant, alors qu'au contraire, c'est le vent qui l'apporte. J'aime bien le "fond de l'absence".

Mais Garance a raison, je vais laisser décanter, comme je fais toujours (vous aurez remarqué qu'il m'a fallu plus d'un mois pour poster cet écrit )

Merci à tous pour vos aides.

Euh moi j'ai pas d'idée... fais trop dodo ! Mais je lis tout.