C'est la vie, le temps.

Tempête, ouragans,
Perles déferlantes
Coeur sous un déluge.

Corps en chair et sang,
Qui n'a point d'attente,
Jamais ne s'insurge.

Guère d'action.
Agonie sans fin.
Un achèvement?

Non! Douleur sans nom
Aux mortels parfums.
C'est la vie, le temps.


24/05/10

"Aux mortels parfums"

La formulation me semble un peu maladroite, peut-être aussi un peu trop de ponctuation à mon goût.
Cela manque d'images.
Voilà pour les points négatifs.
Après comme ce que j'ai déjà lu de toi, cela est bien prometteur et je vais suivre l'évolution de ta plume.

Comme vestale, je pointerais l'inversion nom-adjectif, ces "mortels parfums".
Toujours se méfier de cette tournure, elle a vite fait de donner un air artificiel à la phrase.
De même pour :
"Qui n'a point d'attente," et "Guère d'action.", l'utilisation de deux mots à connotation surannée donne de la lourdeur à la phrase, qui du coup parait un peu "chichiteuse".
Laisse parler plus ton coeur, retranscrit le vrai.

A la première lecture j'ai été arrêté par la ponctuation.

L'impression de heurté, d'inutilité.

Pour le reste assez d'accord avec Vestale et Constance

"Aux mortels parfums" terminant ton poème dérangerait moins il me semble

mais ce n'est qu'un avis personnel


bon courage à toi