Les noirs carrés violets

Les noirs carrés violets
Sont jaune solitude
Par les rues désertées
Des soirs luisants de vide.

Au sortir de ces rues
Une ombre s'est formée
Engloutissant l'espace
De ces lumières crues.

Mes pas claquent ces rues
En un écho bruyant
De ma propre défaite
Qui savoure ma fin.

Oui l'eau est souveraine
Quand il faut s'y jeter
Cerné par la noirceur
De ceux qui vous délaissent.

Oui la mort est grandiose
Assurément humaine
Quand elle prend la place
De toute inexistence.

Après mûre réflexion, je vous livre ce poème tel qu'il m'est venu en 20 minutes il y a quelques jours.

Je réécrirai très certainement les deux dernières strophes

Rassure-moi ; tu n'as pas l'humeur aussi sombre ?

Intéressant néanmoins. Peu de vers à modifier. Dans les deux dernières strophes, je pense que ce sont ces deux vers qui peuvent être enrichis.
- quand il faut s'y jeter
- quand elle prend la place

C'est déjà très abouti. Il y aura certaines petites choses à retravailler, mais l'ensemble parait déjà très bien.
J'aime particulièrement la 4è strophe.

je viens d'apporter une petite modification au dernier vers de la 3ème strophe et remplacé "approche sa fin" par "savoure ma fin".

approche me donnait une impression d'accroche à la lecture

Superbe, Phili ! La noirceur est souvent belle ...

Toujours ces couleurs qui te caractérisent si bien ! J'aime aussi particulièrement la dernière strophe très aboutie.

J'aime beaucoup ce texte très poétique. C'est ce genre de poème qui, chez moi, suspend le temps.

Des jours que je n'ai rien lu par manque de temps mais ton texte avait déjà plusieurs fois accroché mon œil et... quel délice à la lecture ! Pour moi, ce texte est parfait et traite qui plus est d'un sujet qui je dirais me taraude ces temps-ci.

Vraiment chapeau