SOS

S O S

Toi ma lumière et mon ombre
Quand viendront les heures sombres
Quand l'hiver et son front froid
De mon corps feront un bois
Mort, seras-tu près de moi ?

Encore à moi dans le soir
Encore le mince espoir
Le fil bleu de mon dé-corps
L'archet d'un ultime accord
La coda couvrant mes noirs ?

Me chanteras-tu Schubert,
Ou Ravel, Mozart, Mahler,
Qui tu veux s'il chante blues
Ou sodad le coeur en spleen
Au balcon de ma débine ?

Me diras-tu Aragon
Guillevic, Rimbaud, Villon
Baudelaire et Pessoa,
Me liras-tu tous ceux-là
Dont je voudrais l'overdose ?

Après tu pourras t'enfuir
Boire, danser et courir
Sourire ou pleurer. Mon coeur
Serein, apaisé, mon coeur
De joie pourrait bien mourir.

Quelle belle déclaration, un peu triste peut être et pourtant tellement plein d'amour, de douceur et d'espoir.
Que de tendresse et d'apaisement, malgré cet immense appétit de vivre.
Je comprends ce que tu dis...

J'y sens surtout une nostalgie et un grand questionnement par anticipation, bien compréhensibles. Je passe aussi souvent par ces phases là.
Merci pour ces si jolis mots qui changent de ton style habituel. Un enchantement, pour moi !

Un lyrisme musical qui n'est pas sans me déplaire