Fil à soi

Fil à soi

Ne te dévoile pas trop,
ne nais pas tout à fait,
ne meurs pas
…………..tout à fait.
Garde ton mystère
qui parfois transparaît
au détour d’un sourire
au retour d’un soupir.

L’accomplissement contemple le monde ;
rêve et réalité sont ses deux pupilles.
La promesse s’esquive par la voix
qu’un flot d’allégresse transporte
– aquatile –
La main s’en saisit d’une caresse ignescente ;
elle enfile par la pointe de l’aiguille
le ruban rouge de la vie
– la rose dans le poing fleurira
un jour de bonne heure -.

Carmen P. le 28 décembre 2010


Autre proposition :



Fil à soi

Ne te dévoile pas trop
ne nais pas tout à fait
ne meurs pas
…………..tout à fait.

Garde ton mystère
qui parfois transparaît
au détour d’un sourire
au retour d’un soupir.

L’accomplissement contemple le monde,
rêve et réalité sont ses deux pupilles.

La promesse s’esquive par la voix
qu’un flot d’allégresse transporte
– aquatile –

La main s’en saisit d’une caresse ignescente
elle enfile par la pointe de l’aiguille
le ruban rouge de la vie.

– La rose dans le poing fleurira
un jour de bonne heure –

Quel beau texte, profond et raffiné !
J'aurais par contre mis beaucoup moins de ponctuation, je trouve qu'elle coupe un peu le rythme.
J'ignorais "aquatile", mais j'aime bien.
Il y a vraiment de très très belles choses dans ce texte, je suis conquise.

C'est le mot "ignescente" que je ne connaissais pas. Ravie de lire ce beau texte empreint de sagesse, de douceur et de mystères. Merci pour ce partage

Constance, c'est toujours mon problème avec la ponctuation...entre trop et pas du tout, je ne connais pas la moyenne.
Je pourrais supprimer les virgules et point-virgules en bout de vers.
Merci d' avoir lu ce poème échappé des fêtes. Je suis peu présente en ce moment ; nous sommes huit à la maison.

Les fêtes te sont profitables. J'ai aimé ta délicatesse. Je ne vais pas te titiller sur la ponctuation, les mots me l'ont rendue invisible.

Merci Gého.
J'ai envoyé le poème dans une autre forme, plus "ajourée". Merci à la personne amie qui m'a conseillée.
Je me demande juste si le point peut être supprimé après un demi-cadratin.

Personnellement, je crois que j'enlèverais toute la ponctuation, sauf bien sûr les tirets.
Mais ça, c'est un ressenti personnel...

Je suis d'accord avec Constance ! Pour le reste, tu sais que j'aime.

Vous avez sans doute raison.
Ce qui m'arrête : si je ne ponctue pas un poème, alors je devrais adopter cette forme pour tous mes poèmes et ce déshabillage ne leur conviendrait pas. (souvent ma poésie varie !)

Pourquoi devrais-tu renouveler cette forme pour tous tes poèmes ? Tu peux décider de ne pas mettre de ponctuation à l'un d'entre eux, et en mettre à un autre. C'est ça la liberté poétique !