Feu d'artifice

Quatorze juillet
dehors les pétards retentissent
à l'intérieur ta main glisse
dégrafe mon corps sage.
Premier émoi
et la nuit se mue
de nos sens en partage.
Mon coeur implose
de mille couleurs
le bonheur s'expose
à la dérobée des heures.
Quatorze juillet, les pétards retentissent
déjà une pensée s'immisce :
en quarante, est-il possible
Que certains s'aimaient encore ?
- Triste pensée - Bien au contraire
l'amour est plus fort que la guerre.

Et je l'embrassai ...

Ca aurait pu rester un petit poème amoureux gentillet, mais tu as su trouver le petit plus, l'idée qui en fait quelque chose d'original.
J'aime bien aussi "dégraphe mon corps sage".

Toute une ambiance...et la vie, et l'amour !
Un petit poème lecture-bonheur.

Bonjour Mesdames et merci
Ce petit poème est une histoire vraie, un souvenir de jeunesse : un soir de 14/07, avec mon "n'amoureux". Alors que nous écoutions les bruits du dehors, cette comparaison m'est venue avec les amoureux en temps de guerre. Mon ami a cru à une pensée triste, alors que je trouvais au contraire l'idée débordante de vie et forte d'amour.
Voilà pour la petite histoire ...

Une petite question pour ceux qui (re)passeraient par là : le passé simple final ne surprend pas alors que le texte est au présent ?

Non non, j'aime bien cette dernière phrase et le temps ne me choque pas.