Février
La révolution
Pointe aux prunus et jonquilles
Février se bat
Sur le cahier de brume
S'écrit la haie noirâtre
Le gâchis fume encore du feu dévorant généreux
Chuintant sa douleur
Sous le jet froid de la lance à incendie
Semant le sombre dans le foyer et vers le ciel
Quelques signes évanescents d'échappée moribonde.
Le feu se croyait mort
Une haleine dans le cou de la braise infime,
Et il renaîtrait !
L'homme n'a pas su se faire seul
Pour vivre encore après tant de volonté destructrice.
Mais alors, par quel processus tout cela s'enchaîne ?
Février a le coeur entre deux chaises
Mais connaît l'obsolète qui s'effacera avec lui.
Le végétal y croit,
Les suivras-tu encore un printemps ?
La révolution
Pointe aux prunus et jonquilles
Février se bat.