Épousant le sable fin
Juste couverte d’un rayon
De soleil du petit matin
Au clin d’œil vermillon
Un frais clapotis
Taquine mes pieds
De baisers-chatouillis.
Je ne saurais nier
Le désir qui me gagne
Sous la mer montante,
Que ses flots m’empoignent
En onde troublante.
Et le flux va et vient
Sur mon corps en pâmoison
Des mollets jusqu’au sein
Caresse mon abandon.
Chaque parcelle de ma peau
Savoure le supplice
Que prodigue l’écho
De ces eaux qui se glissent
Et le dos se cambre,
La main griffe le sable
Sous la marée de septembre
Aux allants désirables.
Pourtant la mer se retire,
Sur mes lèvres un baiser salin
Mon corps alangui soupire,
Rêve déjà à demain.