Je t’ai offert l’amulette de la pénombre
un beau matin de crépuscule en terre
tu te souviens
les arbres fredonnaient la guerre
des étreintes siamoises
abandonnées aux orées interdites
Nos mains s’escrimaient
sous le joug d’un sortilège amoureux
Sache
les yeux n’ont pas de regard ni d’âme
ils dégainent leurs étoiles
sur le cache-cache des bourgeons
Mais
quand tu m’as connue
je n’étais pas encore racine
ni graine