C’est selon…

Perle crevée…

Noire.

Minuscule craquelure dans le silence.

Faille.

Ramassage des miettes.

Tout est là, dit-elle !

Quand la tête ne tape plus.

Quand aucun coup ne résonne.

Quand la brique soutient la maison.

Inamovible.

Quand le temps se rapproche.

Le nez collé au mur, nous n’avons pas l’air bien fier, n’est-ce pas ?

Cette réalité démonte pièce à pièce la grande parade bleue et les rues se dépeuplent …sans bruit.

Même plus le temps de frapper du poing.

Quel luxe, c'était !

Margo, je ne peux pas encore dire ce que je ressens à la lecture de ton poème.
Je pense à une peau, ou plutôt à un masque "de beauté" ; il ne faut avoir aucune expression, sinon le masque craque....attendre que ce cataplasme inconfortable fasse son effet et l'ôter pour que la peau respire enfin.

La signification souvent me manque dans les poèmes de Margo mais qu'importe car toujours emportée par une atmosphère et une écriture qui n'appartiennent qu'à elle. J'aime particulièrement les trois dernières lignes, la chute est toujours inattendue.

pareil que Vestale.
J'ai remarqué qu'on ne pouvait pas rester indifférent et que cela obligeait à relire.
Il faut faire des textes de Margo des objets familiers pour en percevoir le parfum à force de les cotoyer.
La porte est à peine entrouverte, on distingue des bribes de conversations, pas de lumière sur cet intérieur qui pourtant vous happe.