De l’amour
La Terre assoiffée pille les cœurs
La colombe les a vus….. éparpillés
...................au fond des cages d’amour
Rage
de fer……...….même pas forgé
de verre……...closerie où l’élan s’automutile
De la source
……….….....des larmes descendent les herses
elles encagent l’âme
Double enfermement :
Verrouillage externe…....verrouillage interne
et le muscle s’affole…..arythmie sans espoir
et le souffle court
……………………………étouffe la joie
qui ne coule plus
Le creux sous le thorax n’irradie que douleur
L’amour se désagrège sous la densité
de la condition humaine
Où pourrait-il se fixer – léger ?
Sur l’objet façonné par l’artiste
Entre les mots et les couleurs que le peintre ou le poète tente de saisir
Dans tous les rôles que nous composons avec bonheur
Amour…tu n’es pas cette personne en particulier aussi charmante soit-elle
Qui pourrait prétendre...sans mentir…représenter l’amour inconditionnel ?
L’amour transite par nous comme la mélancolie ou la folie
.............- tout dépend de sa vélocité –
L’amour est ce parfum dans l’air que nous respirons
.........- quand l’atmosphère est favorable –
Libre à chacun de semer cette émotion dont il ne récoltera jamais les fruits
La Bête …seule…brasille de colère
………………….............elle a forcé des portes sans jamais rencontrer tendresse
Devant tant de haine rougit l’humanité
Un froissement d’aile………….......un appel
survole les mirages………....... puis plonge
dans l’infiniment bleu …....une immersion
totale au cœur du nectar des fruits mûris
sous les soleils... depuis le premier matin
Dévoreuse de couleurs…de sons
je me nourris des sensations
que l’Univers dispense
Telle est ma quête
et je cours à Terre dans l’espace saturé
j’aspire les cris en poussière
je bois les paillettes d’arc en chair
je les pétris au pain des mots
Là est ma liberté…en dehors de tout amour surfait
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