(De façon bien futile, j'ai encore l'esprit occupé par cet "Encorbellement". J'ai tenté de rassembler ces poèmes et je les envoie ici. La page du Cercle est large, ça ne rend pas exactement comme sur mon fichier.
Mais enfin...j'aurai au moins essayé !)
Encorbellement
Une pluie d’ombre légère
effleure de gris mes pas
La pendule en secondes familières
m’aiguille et je passe-muraille
Les chemins à l’envers convergent
ils plongent mes rêves dans un puits fauve
où se noie l’un fini
Je puise goutte à goutte l’eau claire d’autres fois
bleue sous la tonnelle de la coquille solaire
Chaque temps vide son sens sur l’enclume des jours
Le marteau se lève
métronome impeccable
- il brise les habitudes –
Dans le sillage du cri
le verbe plie ses cailloux
*
- pépites ouvertes
Les regards d’azur aux balcons suspendus
sur les lambeaux du vent –
piègent l’ombre que l’horizon accroche
Derrière les crêtes roses
aux lignes de fuite du triangle de la rue
le souffle aspire la brume
Les écailles en relief sur les façades nues
et sculpte des sourires
tendent les bras d’une étoile virtuelle
sur les buissons ardents
où filent les souvenirs des âmes vagabondes
de la vie… en corps…belle
qui scrutent les signes d’une vie encore belle
*
Les balcons sur le ciel ouverts
ne sont que coquilles vides
……………….……….........d’espérance
Ces bénitiers qu’emplit l’azur
échafaudent la vie
……………………….….........en lieu sûr
et contemplent le théâtre
du malheur consacré
aux mains……………..des plus avides
Vide
sous les corbeaux
où filipendulent mes avances
…………………….....................lentes
Sauter
ou
attendre
?
Couchée sous le plancher d’éden
une conque pour tipi
.s’encorbelle
.l’en vie
*
Les roseaux musiciens rêvent près du rivage
de fines feuilles - papier froissé - glissent sur l'eau
L'onde lave les mots - s'imprègne de leur chant -
Tout est sans voix - réunifié dans le silence -
Les rameaux en miroir pêchent les secrets
Par la voix des flûtiaux ils atteignent l’ombre
des chênes célestes où pierre sur pierre
les nuages posent leurs berceaux en corbeille
*