Sans titre

titre : Sous rêve pousse la vie ?

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Je voudrais dire des mots d’amour
dont je m’éloigne
dont je m’éloigne
Je voudrais rire au petit jour
mais je m’attriste…..car j’aime lisse
mais je m’enraille….et je m’en nuis
Je voudrais sentir les gouttes de pluie
sur la cambrure de mes reins nus
en lentes coulures….froides….me saisir
Je voudrais hors des murs
sur les jupes du vent
peindre ma fantaisie et me nourrir
des riens effilochés du souffle réinventé

Ma maison est un voyage que je construis page à page au cœur de mon esprit

J’aimerais que le corps vive
ce que l’âme imagine
mais le corps ne suit pas….lourd…il reste à la traîne de l’esprit

Voyez le comme une ombre alourdir la marche glorieuse

Oui
j’aimerais un corps jeune de son éternelle allégresse
je rafraîchirais chaque jour sa soif au nectar de l’aurore

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Citation :

Je voudrais hors des murs
sur les jupes du vent
peindre ma fantaisie et me nourrir
des riens effilochés du souffle réinventé

J'aime ce passage

Merci Gentiane d'être passée me lire.

Oui, Gentiane, ce passage est juste sublime !
Le temps travaille le corps et l'esprit, mais n'empêche pas l'amour. Il faut continuer à cultiver les mots doux, non ?
Bises Garance. Très beau !

Merci Nighty de t'être arrêtée sur ces mots simples.
Chez moi il y a comme un arrêt sur image, et un son qui ralentit et doucement s'arrête.
Des couleurs attendent ma lecture, pourtant !

J'ai repris ce poème.


Les faiseurs de pluie

Elle voudrait dire des mots d’amour
dont elle s’éloigne

Il aimerait rire au petit jour
mais il s’attriste….. ses rêves
déraillent….car il s’en nuit

Ils voudraient sentir les gouttes de pluie
sur la cambrure de leurs reins nus
en lentes coulures….froides….les saisir

Ils aimeraient….. hors des murs
sur les jupes du vent
peindre leur fantaisie et se nourrir
des riens effilochés du souffle réinventé

Leur maison est un voyage qu’ils construisent pas à page au cœur d'une vie
trop sage

Le corps ne suit pas – lourd – il reste à la traîne de l’esprit
On le devine comme une ombre alourdir la marche – silencieuse –


La nature s’emmêle… dans une course vertigineuse
elle précipite l'être vers le repaire de l’âme
face à face….. elle et lui…..
le désir découvre son portrait

Sain et sauf
tout près du cratère de l'oubli
ils célèbrent l’éphémère allégresse
Avril s’étend devant l’âtre qu’automne allume
l’aurore s’abreuve du nectar de la nuit
au ruissellement pur de l’air de la lune

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Un très beau texte qui me touche. Merci Garance.

Merci Thierry.
Finalement j'ai deux poèmes, l'un n'effaçant pas l'autre.
J'ai juste modifié dans La vie sous cloche de rêve le vers que j'avais trop forcé avec sa marche glorieuse.
Plus simplement il devient : "Voyez le comme une ombre installer sa peine dans la marche"