Un, deux, trois
nous irons au bois
mais moi, papa
tu sais qu'j'veux pas.
J'ai peur du loup
et de son souffle glacé,
il sort souvent d'son trou
moi, j'sais plus où m'cacher.
Un, deux, trois
sers moi fort dans tes bras
j'voudrais bien un câlin
pour calmer mon chagrin.
C'est quoi ce masque, papa
j'vois plus tes yeux, là !
Pourquoi soudain j'ai froid
pourquoi tu mets ton doigt
Papa, loup y es-tu ?
Cette fois, j't'ai reconnu
mais j'ai mal, dis-moi
qu'est-ce qui touche mon ingénu ?
Il était une fois, papa
le conte est au passé
nous n'irons plus au bois
les lauriers sont coupés.