DONN
Je ne cherche plus
J'ai trouvé le grand taureau blanc de lumière
A l'entrée de l'ombre où attend le repos,
DONN ailé des branches du chêne.
Il m'aura fallu, Cuchulain aveugle,
Me doubler l'oeil d'une lentille objective !
J'abattrai l'arbre qui s'offre mûr
Pour chauffer l'antre où accroupie
Tu attends le solstice aux rayons de promesses
Au matin d'embellie
Au premier jour des jours de vie nouvelle.
Par le dédale où j'ai erré
Avant de parvenir aux pierres révélatrices
Nous marcherons un retour joyeux,
J'y ai déroulé le fil d'Ariane
Ramenant à l'entrée du grand champ fleuri.
Pour toi tous les bouquets,
Les odeurs, les couleurs et l'harmonie
Des oiseaux guillerets et du vent dans les herbes folles,
Nos sœurs graciles.
Nous ne les faucherons jamais.