Maison

Maison

une poussière de tendresse
s’est glissée sous ta paupière
tu pleures ! elle t’échappera
cette tristesse à qui tu as donné
corps

les pollens parfois sont allergènes
et les stigmates – trompes en nos cœurs
gardent les blessures mi-closes

Oikô….. chacun est souverain dans sa demeure
Oikô….. que seul le vent libertin libère
Oikô….. sans frontière….. aux dimensions de l’Univers

glisse une larme jusqu’au lit du fleuve….. éternel

.

curieux poème pour moi.....

d'où mon attirance...

des questionnements (stigmates - trompes..... Oikô.... les ......)

à lire et à relire

c'est curieux à mon propre regard !
La première strophe me dérange, mais n'évoque t-elle pas une irritation !
(dans ce sens elle est adaptée, je pense)

oïko, pour maison.
les stigmates pour la fécondation des plantes.
l'attirance, l'appel à la vie, l'envol des pollens, le risque de l'accomplissement confié à l'air, à l'espace... le chagrin qui charrie tant de choses (se peut-il qu'il soit fécond, que les larmes soient salutaires ?).... voyage des mots de la poésie qui évoquent tant, tant de choses... et qui nous dépasse !