Un, deux, trois

Un, deux, trois

Dans la nuit de Beltaine
Sur le chemin désillusion d'un jour finissant
J'ai rêvé Cyrano :
Les vers du nez hypertrophié m'ont dit
Vaine élégance
Romantisme naïf et verbiage inutile.
La vérité est ailleurs pour décrocher la lune
Et l'agonie théâtre et paradoxe,
A la fin, la mort appelle la vie.
La tombe fleurie de mai s'est fermée désenchantée
Dans une douceur nouvelle.
Un bal de sourires et des mots accoucheurs
Invitent à la Valse triste.
Un, deux, trois
Un, deux, trois
Des petits bonheurs
Crissent sous les pas
Un, deux, trois,
Un, deux, trois
Roxane est partie
Cyrano vivra.

Ahhh, "cyrano", une de mes pièces préférées...
Il est vrai que cette pièce est d'un romantisme échevelé, avec juste ce que j'aime d'humour, et surtout de panache.
Mais le panache ne fait pas le bonheur, n'est-ce pas ?
Et l'on peut survivre à l'amour enfui. Parait-il.

oui, on peut survivre, libre ou enfoui, selon qu'on lâche prise ou pas.

Une valse triste où le vers " A la fin, la mort appelle la vie." me fait froid dans le dos, mais ce n'est pas la fin tant qu'un sentiment de liberté guide les pas vers un après (demain) accepté.
Toujours la même élégance pour dire...