Farce

Farce


Grande liberté de la mort
-- en sa licence égale au rêve --
elle abolit toute limite
et de rompre les attaches
se réjouit

Elle est la sœur de la vie
cette amie nous piège dans sa folie
elle crée son film de nos faiblesses
et entremêle nos destinés

La vie je l’aime en peau de papier
je la déchire comme peau de chiffon
je la désire en peau rebelle
je la respire comme peau laine
et l’éther mue quand elle m’irrite

À l’air gît saisonnière
la fantaisie fleurie dans sa nature
diablesse

.

j'ai aimé le texte, mais ai eu un doute sur le titre. Tu peux en dire plus ?

J'ai toujours du mal à trouver un titre, dont je me passerais bien s'il était possible de ne pas titrer le poème.

Je me suis embarquée ici dans des considérations sur la vie, la mort... la comédie de la vie, la danse macabre... la profusion de la vie d'où naît son contraire... sans jugement, sans tristesse, avec l'amour de la vie malgré tout. C'est ce ton décalé qui m'a orientée vers le titre : farce.