J’ai peint des silences
où l’on ne s’appartient plus,
le temps hurlait, hurlait
comme un ciel noir,
comme une pluie
qu’un vent achève
Au ventre des trottoirs,
J’ai peint des fenêtres
Aux saisons mortes
avec la force du désespoir,
lu des livres inconnus
que seuls les fous savent lire,
ils avaient l’or de tes yeux
et des phrases si belles,
ils avaient des histoires
où le soleil se lève souvent
et des pages si vastes,
qu’entre ces lignes
je me suis perdu.