Traces d'échos tordus

Traces sillons d'échos tordus
D'une eau désagrégée
Sur palissade mauve
En vert chemin perdu
Qui roule en rémission
Son écorce nue.

Voilage d'un ciel ouvert
Clairsemant sa lumière
D'un bleu azuréen
Par l'encre de nos absences
Qui scrutent silencieuses
Nos pas oubli de temps.

Carrés de bois fermés
Qui figent l'horizon
Poussant nos vies regards
Vers ce ciel étoilé
Lavant nos ressentiments
D'un blanc d'effacement.

Silence en solitude
Qui nous fait réflexion
Long chemin de pensée
Vers une vie choisie
Par cette nuit d'ouverture
En soi présent de l'autre.

L'écho est un mystère car on ne maîtrise pas sa manifestation, on la constate.
Des traces et des couleurs qui tantôt s'imposent, tantôt s'effacent, mais c'est pour mieux saisir la voie de la pensée intime.

J'aurais bien vu quelques respirations dans ce poème. Des espaces :

- Nos pas... oubli du temps
- Poussant nos vies... regards
Vers ce ciel étoilé
- En soi... présent de l'autre


(il faut imaginer les points invisibles)

très interessante idée que ces respirations en points invisibles...

ils marquent bien en effet le cheminement de la pensée intérieure

Je le fais, pas systématiquement mais quand c'est nécessaire.

Certains auteurs s'en servent beaucoup surtout quand ils ne ponctuent pas et sont amenés à lire leurs poèmes.

C'est vrai qu'elle se fait naturellement à la lecture....