Gouffre brûlant de nos incertitudes

Gouffre brûlant de nos incertitudes
Nous n’arrivons jamais au fond du coffre
Malgré le vide qui empli l’espace
Et trace l’écho d’un passé d’argent.


Par le blanc reflet d’une glace obscure
Nous nous jetons dans ce chemin perdu
Hypnotisé par la déesse nuit
Dont les notes sont rivages de lune.


Le bateau du souvenir nous emporte
Bientôt brûlant le rouge de nos corps
Dont le noir repli d’une amère tombe
Déchire le voile d’un bois de mort.


Le linge s’écoule en un blanc genèse
Irradie de couleurs matières le sombre
De nos pensées brûlées qu’il décompose
Et l’offre au soleil de tout renouveau.

Phil, j'avoue que je préfère le style plus sobre et néanmoins élégant dont tu uses souvent.
Ce texte renferme trop d'adjectifs à mon goût. Certes, on peut le relier à un style d'un certain romantisme échevelé, mais j'aime plus sobre.

Constance,

Merci de ton retour toujours sincère et pertinent.

Ce poème a été écrit, il y a un an maintenant, dans le cadre d'un atelier d'écriture avec un certain nombre de mots et adjectifs imposés....

Je l'ai redécouvert il y a peu et comme il me paraissait toujours faire sens pour moi et être terminé, je l'ai posté ici.

Le thème, la richesse des images (du moins il me semble) me semblent tenir

Ah, je comprends mieux si tu avais un certain nombre de mots ou adjectifs imposés.
C'est riche, en effet, mais un peu trop à mon goût. Ce n'est qu'un ressenti personnel. Trop d'adjectifs me perturbent.

Pour un poème avec contrainte, tu t'en sors bien !
C'est vrai que ce romantisme est inhabituel, chez toi... mais on suit ces notes rivages de lune.