Debout sur ton rocher,tu prêches dans le désert.
Sans la tête hocher,raide comme un kaïser.
L'auditoire à tes pieds,applaudit le tribun.
Un lézard bien trop niais,pour crier au divin.
Un parterre caillouteux,un cactus pour décor.
Un discours si boiteux,qu'à la fin il se tord.
Le verbe moribond,attirant les vautours.
Sans forme et sans fond,sans brio ni atours.
Tu y crois dur comme fer,aux desseins utopiques.
Il n'y a rien à faire,tu es le seul,l'unique.
Et ce monde loin de toi,s'enlise de plus belle.
Bafouant toutes les lois,de la morte citadelle.