Un poilu, un père

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Le visage massacré par l’obus
son faciès défoncé / un champ ouvert
aux migraines ressenties par-delà
la mort du corps.
...............Quand l’amour pour sa fille
a calqué la souffrance sur les traits
de l’époux, elle ne l’a pas reconnu.

Derrière le masque de la douleur
un cri d’amour aspirait à la paix.

Les ciseaux d’argent de l’innocence
taillent dans la toile crue de l’arbre
de vie une fente par où se glisse
l’unique ramage de la tendresse.

S’ouvrir au seul visage de l’amour
et inventer sa présence au monde
libère nos pères de leur souffrance.

Des guérites jalonnent nos destins
elles abritent des sentinelles songeuses
elles ont le sourire de nos aïeux.

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joli texte sur le souvenir et le regard vers l'autre et donc vers soi.


mais pourquoi ce / et _____ dans ton texte?

Par paresse, Philistart, pour marquer l'espace que je voulais préserver. J'aurais pu mettre des petits points noirs qui seraient devenus invisibles ici. Allez, comme c'est mon anniversaire je peux faire un effort !

je comprends


bon anniversaire alors

Merci Philistart.

Bon anniversaire, ma chère !

Merci Constance !

je me joins au choeur !

Merci geho !

J'aime bien ce texte, il me parle...j'aurais cependant écrit de tendresse et non de la tendresse...je trouve que ça allégerait un peu ta strophe...enfin ce n'est que mon humble avis:)

Merci pour ton avis, bohemiancolors.
J'ai relu, je laisse "la".... et surtout je laisse dormir ce poème avec de nombreux autres.