Ombre planante de vos nuits telluriennes
Je danse virevolte en pas creuseur de rêves
Entre au cœur de cette sombre forêt mystère
Qui me pousse à errer au vent de vos paroles.
Mes pas échos glauques et humides résonnent
Tremblent en mur papier d'une nuit d'insomnie
Déchirent le tissu d'un accroc de lumière
Eclairant l'horizon en un jour éternel.
Ombre fugitive par mon corps achevé
Je plane errant libre d'abandon corps coquille
Egrenant lentement aux quatre coins du monde
Ce vaisseau de poussière à l’encre desséchée.
Matière décrépie dont les os de pensées
Se prolongent alors dans vos mémoires tues
Je forge un nouveau temps en chaos d'illusion
Eparpillant les mots à la peau éphémère.
Par ce temps relatif mes questions long chemin
Me poussent à déchirer le flot de vos orages
Pour inonder les cieux d’un rêve connivence
Et ouvrir la brèche d’un long temps d’écriture.