J’angoisse sur le quai
D’un navire en partance
Vers ce monde irréel
D’horizontalité
En bleu couleur de temps.
Je pousse un cri d’absence
Dévalant mes présences
Sur le corps de mes gouffres
A l’ossature nue
Par un repli de soi.
Je me sens dépassé
Par ma propre défaite
Qui repousse les vagues
Et absorbe le temps
De mon corps transparent.
Je jette alors au loin
Les ombres d’un passé
Brûlé par sa non vie
Et forge un matériau
Séchant au vent d’été.