Titre enfermé dans le tiroir

Titre enfermé dans le tiroir


j’essaie de ne pas penser à autre chose
ni de monter à mi étage
revenue de là-bas je suis assise sur le bord de la lune
les pieds sur terre

je suis marquetée sur une matinée de faux hiver
ou alors un facteur de mauvaises nouvelles
dans un signal de samu
je joue aux dés sur une artère publique
parfois je compte des anges dragons ou oiseaux
uniquement ailés
ensuite des oreilles boudeuses m’oublient dans la chambre
la poésie se couche sur le même coussin

j’enferme les rues ennuyeuses dans un monologue shakespearien
en plaçant des personnages de papier gris
ta barbe a encore le temps
de faire face aux exigences
tu rêves tant de renaître avec un nouveau visage
et de ne pas chanter en play-back

J'aime tant te lire! Merci beaucoup, Solweig.

Fracas

Si j'avais un nouveau visage.....je chanterais pas en play back...Compliments. LOUP.

wielkiwilk a écrit:

Si j'avais un nouveau visage.....je chanterais pas en play back...Compliments. LOUP.

Tu as raison, Loup. La logique bouleversée! C'est corrigé Solweig

J'aime aussi toujours autant te lire et te délire, mais parler ici de logique, en l'occurrence, ce n'est pas la peine, tu es passée au delà je crois !

comment pourrais-je appeler ta poésie : l'art du contre pied? Tant ton expression prend au dépourvu d'images et de raccourcis pas toujours lisibles mais toujours tangibles dans leur poétique.

"parfois je compte des anges dragons ou oiseaux
uniquement ailés ..."

Tout cela me convient à merveille!

Merci Solweig.

tu serais pas dans le petit nuage de mon petit bonhomme par hasard ... ? si, si j'en suis sûre !

juste un petit message pour te chuchoter, non que dis-je te hurler tout l'amour que j'ai pour tes poèmes, mieux tes mots, ce petit côté surréaliste, cette originalité dont je m'enivre à chaque lecture. Un grand merci

"j’enferme les rues ennuyeuses dans un monologue shakespearien"